Impact de l’immobilité sur les fascias.

  • Impact de l’immobilité sur les fascias.
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    Impact de l’immobilité sur les fascias.

    Je vous présente ici un résumé d’une conférence sur les fascias, donnée par Helen Vanderburg , qui a étudié en physiologie de l’exercice. Elle mentionnait que la science n’a pas encore fini d’expliquer le lien entre les fascias et notre santé. Et l’impact de l’immobilité sur les fascias. Voici ce que la science peut nous dire actuellement.

    Où trouve-t-on les fascias?

    Les fascias se constituent de tissus conjonctifs. Ils se situent à différents endroits dans le corps :

    • Sous la peau
    • Autour des organes
    • Enveloppe les muscles, les sections de muscles et chaque fibre musculaire
    • Ils forment les tendons et les ligaments.
    • Les fascias sont pour le moins fascinants.

    Voilà ce qui m’a le plus stupéfait : ils peuvent passer de l’état liquide à l’état solide. Tout à fait!

    Cette propriété de viscosité permet à la fois le mouvement et la tenue.

    Pour comprendre ce changement d’état, la conférencière a donné l’exemple de l’eau. À première vue liquide, mais solide lorsqu’on plonge dedans. Si vous ne saisissez pas, imaginez que vous sautiez d’une haute falaise. Comment vous paraîtrait l’état de l’eau à son contact? Aussi solide qu’un plancher! L’impact peut même vous tuer si vous tombez d’assez haut.

    Viscosité signifie mobilité

    Pour faciliter le mouvement, les fascias permettent aux structures qu’ils entourent de glisser les unes sur les autres. Lorsque les fascias sont en santé, tout glisse. Pas d’entraves, d’adhérence ou d’inflammation.

    Lorsqu’il y a un impact ou un effort à fournir, les fascias se solidifient pour assurer la pérennité des structures qu’ils entourent et protègent.

    Les deux états demeurent essentiels et doivent se moduler en une fraction de seconde.

    Facile à dire, mais lorsqu’on s’arrête pour y penser et le conceptualiser, cela devient phénoménal! Je savais que le corps est une merveille d’ingénierie. Mais là, je demeure stupéfaite à l’idée de concevoir que des bouts de tissus situés un peu partout dans mon corps, passent d’un état liquide à solide en permanence lorsque je bouge. Tout cela dans le seul but de m’accorder une aisance de mouvement.

    L’impact de l’immobilité sur les fascias

    Par déférence à cette mécanique époustouflante qu’est mon corps, je me dis que la moindre des choses est de respecter ces besoins.

    Or, l’immobilité fait perdre aux fascias cette capacité de glisser, de passer de liquide à solide, puis à liquide de nouveau. Bref, sans cette capacité de permuter d’un état à l’autre, nous nous pétrifions!

    Maintenant comprenez-vous les raideurs ressenties après une période d’immobilité? Littéralement, vous êtes en train de vous pétrifier! Cela confirme ce que je prône : bouger. Plus encore, bouger souvent.

    Je saisie encore mieux l’inconfort ressenti lors d’une conférence. J’avais justement rédigé un article sur le sujet intitulé L’immobilité fait des ravages. J’ai la bougeotte!

    Faire de l’exercice, est-ce la seule façon de bouger?

    C’est excellent de s’entraîner ou de marcher une heure, mais que faites-vous le reste de la journée? Voilà la raison pour laquelle je suggère de fractionner votre heure de marche en 2-3 périodes de 20-30 minutes. C’est plus profitable pour vos fascias et pour le maintien de votre mobilité. Pour votre confort et votre santé en général.

    Que pouvez-vous faire pour vos fascias?

    Dites-vous bien que chaque geste compte. Chaque action, chaque mouvement permet aux structures concernées de maintenir leur viscosité.

    Il est recommandé depuis des décennies de bouger, de se délier toutes les 20 minutes. En conséquence, voici un autre argument scientifique pour vous motiver à le faire : entretenir la malléabilité de vos fascias. Et surtout, ne pas craindre les raideurs et les douleurs lorsqu’on amorce les mouvements après une période d’immobilité. Car bouger n’empirera pas votre état, bien au contraire!

    Bon, cela dit, pianoter sur le clavier n’est pas suffisant pour le reste de mon corps. Allez hop! Un petit moulin*, puis je vais marcher 10 minutes.

    Flexyformement vôtre!

    *Fais partie des petits « entre-exercices » qui complètent la stratégie d’entretien corporel FlexyForme.



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